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L’avancée chaotique du vote en ligne

Le taux d’abstention au dernier référendum a fait réagir toute la classe politique, qui s’attache désormais à trouver les moyens d’éradiquer ce nouveau fléau. Le vote…

Le taux d’abstention au dernier référendum a fait réagir toute la classe politique, qui s’attache désormais à trouver les moyens d’éradiquer ce nouveau fléau. Le vote en ligne sur internet présenterait au moins l’avantage d’éviter le déplacement jusqu’au bureau de vote. De plus, avec internet, fini le long dépouillage des bulletins qui peut, à l’instar de ce qui s’est passé aux États-Unis, coûter très cher à la nation. Le Meta Group a ainsi estimé que la mise en place d’un système de vote par internet aux États-Unis s’élèverait à 250 Md$, soit 1,23 $ par votant. 40 % des coûts étant imputables à la nécessité de gérer plus de 200 millions de comptes utilisateurs nommés avec un degré de sécurité adéquat ; 30 autres pour cent étant dus à la mise en place d’un niveau de sécurité tel que le système ne présente aucune faille, 15 heures durant !La sécurité, voilà bien le problème numéro un occasionné par le vote en ligne. Comment éviter l’usurpation d’identité, la fraude électorale, etc. Une question qui inquiète même les plus novateurs. Michelle Tromeur, responsable du service des élections de la ville de Brest, signale : “Oui au vote électronique. L’expérience que nous avons menée dans 2 bureaux de vote auprès de 200 électeurs est convaincante. Mais non au vote sur internet. Comment assurer la sécurité du scrutin si les gens sont chez eux ? Par ailleurs, il faudrait un changement de loi. Le vote électronique, lui, a seulement besoin d’être agréé par le ministère.”La Belgique a elle aussi fait l’expérience du vote électronique.

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Céline Astruc