Baptisé cyberh@ll, le hall 8 du Mondial de l’automobile 2000 était consacré dans sa totalité aux nouvelles technologies. En 2002 (du 28 septembre au 13 octobre à Paris, porte de Versailles), les rares exposants à avoir survécu se retrouvent dans les halls 4 et 7.2 avec les “accessoires” et l’“électronique embarquée “. Faut-il y voir un signe des temps difficiles ou une nouvelle “répartition due à la banalisation de la télématique, qui s’expose directement chez les constructeurs automobiles ou les équipementiers”, comme l’estiment les organisateurs du salon ? Une chose est sûre : c’en est fini des projets d’e-commerce dans le véhicule ou de télécommunications “auto-mobiles “. Même Microsoft a abandonné l’exposition. IBM, Sun, et Compaq ?” tentés ?” n’y sont pas venus. Et pourtant, tous se battent durement pour capter le marché des plates-formes d’exploitation embarquées, sur.Net ou Java. Bosch et Blaupunkt manquant aussi à l’appel, seuls quelques grands équipementiers traditionnels de l’électronique embarquée seront là : Siemens VDO Dayton, Garmin, Alpine ou Clarion.
Seul frein du GPRS, son prix
Cependant, monsieur Tout-le-monde s’intéresse à l’e-véhicule. Une enquête Siemens/Ipsos, réalisée auprès d’un échantillon de 964 personnes, le montre : l’équipement le plus sollicité serait la radionavigation par GPS (24 %). Siemens, qui évalue à 750 000 unités la vente de systèmes de radionavigation en Europe (première monte) en 2001 et à 1,2 million en 2003, reste optimiste. Le seul frein du GPS reste son prix ?” de 1 000 à 2 000 euros. Quant à savoir s’il évoluera vers un véritable centre de traitement informatique du véhicule, c’est une autre affaire. Notons que si la boîte noire devenait obligatoire, elle requerrait une plate-forme commune (matériel et logiciel) centralisant l’information.
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