Arrêté en août 2003, deux semaines après l’apparition d’une variante du virus MSBlast (Blaster ou Lovsan) dont il était l’auteur, Jeffrey Lee Parson vient de plaider coupable. Ce jeune homme de dix-neuf ans avait ajouté à la première
version du virus la possibilité de prendre le contrôle des ordinateurs touchés.La peine, comprise entre dix-huit et trente-sept mois de prison, devrait tomber le 12 novembre prochain, devant un tribunal de Seattle. Jeffrey Lee Parson est accusé d’avoir provoqué volontairement des dégâts sur les réseaux
informatiques et les machines fonctionnant sous Windows. Des dédommagements financiers pourraient également lui être demandés. Selon l’accusation, les dégâts causés à Microsoft se chiffrent en millions de dollars.
L’accusation parle de 48 000 machines infectées
Le débat juridique porte actuellement sur le nombre d’ordinateurs infectés. Car même si Microsoft a, à l’époque, rapidement fourni un correctif, beaucoup d’utilisateurs ne l’ont pas téléchargé, permettant au virus de continuer à se
répandre. L’accusation parle d’au moins 48 000 machines ; la défense soutient que c’est moins. Le chiffre a son importance : il définira la longueur de la peine de prison. Autre soupçon qui pèse sur l’adolescent : au cours
de son enquête, le FBI a découvert un site portant le pseudo de Jeffrey Lee Parson, ‘ Teekids ‘ et contenant les codes-sources d’autres virus.Jeffrey Lee Parson vit actuellement chez ses parents, à Hopkins, dans le Minnesota, sous surveillance électronique. Il porte un bracelet qui trace ses sorties de la maison, histoire de s’assurer qu’il ne va pas utiliser un ordinateur.
Cela lui est interdit depuis son arrestation de lan dernier.
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