Au 6 avril, le chiffre d’affaires 2000 du groupe, coté au Nouveau Marché depuis 1998, était en hausse de 26 %, à 97,5 millions d’euros, bénéfice net part du groupe de 9,4 millions d’euros (+19 %). C’est l’une rares valeurs TMT épargnée par les analystes. La progression du résultat est un peu inférieure à celle de l’activité. Pourquoi ? La croissance du chiffre d’affaires est particulièrement forte, car nous sommes devenus un véritable opérateur de télécoms, et nous avons procédé à des acquisitions. Mais, à périmètre constant, la progression est tout de même de 24 %. Comment ressentez-vous le ralentissement économique ? En 2001, notre objectif de croissance organique est de 17 à 23 %. Les grands comptes vont revoir leur CRM [Customer relation management, gestion de la relation client, ndlr] dans le futur, en France. Sur les marchés plus matures ?” Angleterre, États-Unis ?”, la tendance à l’externalisation de ces services, d’autant plus forte que la croissance économique ralentit, nous protège contre une éventuelle baisse de conjoncture.Les SMS, les messages courts sur téléphone mobile, représentent-ils une source de diversification ? Avec 180 millions de messages en 2000, cette activité a compté pour moins de 5 % du chiffre d’affaires. Mais elle connaît une croissance accélérée. Nos grands clients, compagnies aériennes ou banques, demandent ce service en plus des prestations classiques. L’intérêt du SMS est que le parc est gigantesque et uniforme. Nous espérons de ce secteur une réelle évolution tarifaire.La Bourse vous a relativement épargné, mais le cours reste très en dessous des plus hauts…Les marchés, et leur volatilité, ne sont pas liés aux résultats en ce moment, sauf en cas de profit warning. Dans les services en ligne, on amortit un peu les amplitudes. Surtout, nous affichons un bilan très solide : à fin décembre 2000, 91 millions d’euros de fonds pro-pres, et une trésorerie positive de 47 millions d’euros. Quelles sont vos priorités en matière d’acquisitions ? L’international. 90 % de notre chiffre d’affaires consolidé est français. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Espagne sont prioritaires. Nous visons les services en ligne, multisupports, très focalisés sur la relation client. Mais nous étudions aussi des dossiers d’hébergeurs internet. Integra vous intéresse donc ? Non, la société dhébergement de sites ne répond pas à deux de nos impératifs : avoir des comp-tes sains, et une faible exposition au métier de SSII.
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