Laurent Daniel a appris son métier de référenceur sur le tas, le développement de sites web le faisant évoluer naturellement vers le référencement. Ouvert et réactif, le webdesigner-référenceur du portail associatif Refasso.com estime que, pour obtenir un bon positionnement, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. “Chaque moteur gère les zones d’information d’une manière spécifique. Il est important de connaître ses critères de pertinence. Une veille permanente s’impose pour tenir compte de l’évolution rapide des technologies des moteurs de recherche et de conception du site lui-même “, explique-t-il.
La technique ne suffit pas, il faut connaître les usages
Féru de programmation, il trouve des astuces pour pallier les problèmes de reconnaissance qu’ont certains moteurs avec les pages graphiques ou dynamiques. Il en actualise au fil de l’eau le référencement en fonction de leur thématique. “Mais pour bien comprendre le mode de fonctionnement des outils de recherche, il est essentiel de connaître la façon dont les internautes les utilisent”, affirme-t-il. Savoir que ces derniers saisissent un ou deux mots-clés, rarement plus, qu’ils utilisent peu les fonctions de recherche avancée et qu’ils dépassent rarement la première page de résultats. “L’exercice demande une certaine méthodologie. Mieux vaut décliner toutes les syntaxes possibles des termes figurant en métatag afin d’être présent et bien placé sur chaque outil de recherche du web. Une fois le site inscrit, il faut veiller à avoir un bon classement… et à le garder !” Laurent Daniel vérifie ainsi chaque matin son référencement grâce au métamoteur Copernic.Aujourd’hui, le référencement, qui s’inscrit dans un processus global de promotion et de création de trafic, prend une dimension commerciale incontestable. Ayant bien compris l’enjeu que représentait le fait d’être classé en tête de liste, l’incontournable Google fait payer les sites qui veulent être sûrs de se distinguer du lot. “C’est une arme à double tranchant qui pose débat pour un site comme le nôtre, doté de modestes moyens, tourné en outre vers le milieu associatif, conclut Laurent Daniel. D’un espace ouvert à tous, on se retrouve dans une logique où il faut payer pour être vu. Certains doutent du système, car celui qui paiera ne proposera pas pour autant l’offre la plus pertinente.”
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