Disponible en cinq langues, la solution Net.Portal de Meddiapps gère, diffuse et cible l’information au sein d’une entreprise ou d’un site Web. Mais, pour alimenter cette coquille intelligente, Mediapps a également passé des accords avec 600 éditeurs. Explications.
01net. : Vous avez déjà levé 18 millions d’euros et, aujourd’hui, vous prévoyez une introduction prochaine en Bourse. Qu’en attendez-vous ?Laurent Binard : En plus du levier financier, une introduction en Bourse est très importante pour assurer le développement de l’entreprise à l’international. Net.Portal répond avant tout à une problématique organisationnelle de l’entreprise. Nous vendons à nos clients l’interface de leur système d’information. C’est particulièrement stratégique pour eux. Quand on est une start-up française, et que l’on veut s’implanter à l’international, la cotation en Bourse renforce nécessairement sa crédibilité.Vous évoquez l’international, où en est votre développement ?Nous avons ouvert des filiales à Munich, Londres et Madrid. Nous venons de racheter l’infomédiaire espagnol C4 Informacion afin d’accélérer notre pénétration de ce marché. En 2001, nous avons programmé des implantations en Italie et au Benelux, puis dans les pays nordiques et, enfin, aux Etats-Unis.Entreprise technologique et intermédiaire d’informations, comment vous positionnez-vous réellement ? Nous sommes d’abord une entreprise de haute technologie. Nous comptons aujourd’hui 150 clients en Europe utilisateurs de la solution Net.Portal, comme Alcatel, France Télécom, la BNP, la Société générale ou encore Bull, avec lequel nous avons signé pour une mise en place auprès de 15 000 utilisateurs dans le monde.Nos client sont soit des sites Internet, soit des médias, soit des entreprises qui veulent gérer l’information au sein de leurs intranets. Nous venons de racheter la société Diameris éditrice d’un moteur de recherche sémantique en langage naturel afin de compléter notre offre. En plus de ce positionnement technologique, nous sommes capables de proposer à nos clients plus de 30 000 sources d’informations.Pourquoi ne pas vous être focalisés uniquement sur la technologie ?Etre à la frontière des médias et de la technologie est une vraie force concurrentielle. Car nos concurrents américains, comme Viador, Plumtree et Epicentric ne proposent qu’une solution logicielle. De plus, grâce à ce double business model, nous sommes en mesure de pratiquer des tarifs cinq fois inférieurs à ceux de la concurrence.A combien s’élève le prix de la solution ?Le prix est de 4 900 euros par processeur. Auxquels s’ajoute une maintenance annuelle qui correspond à 30 % du prix de vente. Pour les contenus, c’est très différent. Nous passons un contrat avec chaque éditeur. Il s’agit de contrats de partenariat pour les sources gratuites. Pour les sources payantes, nous sommes soit des revendeurs d’informations soit des commissionnaires.Votre clientèle est-elle uniquement constituée de grandes entreprises ?Aujourd’hui essentiellement. Mais nous initions le modèle locatif. Un premier contrat a été signé avec Matra Grolier Network. Je compte beaucoup sur l’ASP pour développer le marché des PME.
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