Christophe Pipparelli dénote dans un milieu où règnent les diplômés d’écoles d’ingénieurs et les universitaires scientifiques. Rien ne le prédisposait à arriver au plus haut poste de sécurité dans un groupe de
11 000 collaborateurs, DHL Express France. Passionné de football, il a fait ses classes comme… gardien de but en seconde division. C’est un professeur de chimie qui l’a poussé vers ce qui était alors perçu comme une voie
d’avenir, l’informatique.Il entre dans le secteur par la petite porte ?” pupitreur puis analyste d’exploitation. Et occupe ensuite des fonctions de responsable d’exploitation à la Macif, puis au Syndicat interhospitalier régional
d’Ile-de-France En 1998, il rejoint DHL Express comme responsable sécurité et standards. Avec humilité, il raconte : ‘ Pendant des années, comme j’avais commencé au plus bas niveau des organisations informatiques, j’ai travaillé
deux fois plus que les autres. ‘ Il relève l’intérêt de son poste qui ‘ vous place à la croisée de tous les chemins ‘. Son travail lui vaut d’être désigné Information Security Manager de l’entreprise en 2000.
En phase avec la maison mère
Christophe Pipparelli a très tôt perçu l’évolution naturelle de la sécurité informatique vers la sécurité des systèmes d’information, puis celle de l’information. Résolument tourné vers les utilisateurs, il définit
ainsi sa mission : ‘ Je dois capter les besoins des clients en termes de qualité de service et de sécurité .’ Il veille à la satisfaction de ces besoins en vérifiant le périmètre exprimé de chaque projet. Du côté de la maîtrise d’ouvrage, il
caractérise non sans amusement son rôle d’une formule choc : ‘ Je tiens le revolver pendant que d’autres creusent ! ‘ Il est ainsi garant de la sécurisation des applications et des données des utilisateurs en fonction des standards
promus par la maison mère (Deutsche Post).Ce travail de contrôle et pilotage se double de l’initiative de projets spécifiquement sécurité. La gestion des risques de fuite d’information étant sa principale préoccupation du moment. Il en a déjà identifié les
difficultés : ‘ Le challenge réside dans la classification de l’information sensible, qui ne peut se mener qu’avec les métiers. Or ceux ci sont souvent peu conscients de la valeur de l’information qu’ils
traitent. ‘
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