A écouter Frédéric Battut, directeur adjoint des voyages (ex-Degriftour) et Denis Philipon, directeur adjoint des autres services (ex-Lastminute), la fusion opérationnelle et culturelle des deux sociétés est aujourd’hui achevée.” Tout le marketing et le service des loisirs ?” spectacles, restaurants, cadeaux ?” se trouvent maintenant à Paris dans les locaux de Lastminute. Le service des voyages est à Clergy, dans les anciens locaux de Degriftour. Après une période d’observation, on est arrivé à un respect mutuel pour nos expertises complémentaires “, explique Denis Philipon.” Il n’y a eu aucun licenciement et pas un seul dirigeant clé n’est parti, malgré les rumeurs qui circulent à ce sujet “, affirme-t-il encore.En France, Lastminute se trouve pourtant devant un dilemme. Que faire des deux marques qui ont toutes les deux leurs forces ? ” Lastminute est connu de 15 % des Français et de 30 % des Parisiens, alors que Degriftour est une marque connue par plus de 50 % des Français. Faut-il garder les deux marques en France ou faire doucement disparaître Degriftour ? Nous n’avons pas encore pris de décision, mais nous y réfléchissons avec un cabinet de conseil “, avoue Denis Philipon.Cependant les deux sites, tous les deux aux couleurs de Lastminute, devraient subsister encore longtemps pour profiter à plein du capital de notoriété. En effet, même si la nouvelle entité n’a pas encore publié de chiffres, l’essentiel du chiffre d’affaires continue à venir de la vente de voyages.Pour l’instant, Lastminute s’enorgueillit d’avoir décroché récemment, pour la première fois, la tête du palmarès des agences de voyages en ligne publié par le site spécialisé etourismenewsletter. La note nest toutefois pas exceptionnelle, puisque le duo obtient un 5,84 sur 10, talonné par ebookers (5,56 sur 10) et Travelprice (5,36 sur 10).
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