A compter du 30 mars prochain, les internautes français devront payer 3 euros mensuels afin de pouvoir accéder au site d’écoute de musique Last.fm. Le service vient en effet d’annoncer sur son blog la fin de la gratuité de son service pour ses utilisateurs en dehors des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d’Allemagne. Last.fm qui jusque-là diffusait librement de la musique en streaming n’a pas justifié ce revirement stratégique. Il parle juste de sa volonté de « continuer à proposer le meilleur service de radio en ligne ».
Payant au 31e titre
Ses auditeurs, anciennement inscrits ou nouveaux venus, bénéficieront d’une période d’essai pendant laquelle ils pourront accéder gratuitement à 30 titres. Au-delà, les utilisateurs devront mettre la main à la poche pour continuer à bénéficier du service.
Lancé en 2002, et aujourd’hui sous la coupe de CBS, Last.fm a fait le pari de la musique financée par la publicité. Aujourd’hui, le service revendique près de 30 millions d’utilisateurs dans le monde et dit travailler avec « 280 000 labels et artistes ». Faut-il voir dans cette évolution, un aveu d’échec du modèle économique, insuffisant à générer des revenus et rémunérer les ayants droit uniquement par l’intermédiaire de la publicité ?
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