Cette annonce fait suite aux récentes déclarations de Laurent Fabius sur France 2. Le président de l’Assemblée s’y est fait l’apôtre d’une “démocratie vivante” et a exprimé son souhait “d’ouvrir les fenêtres” du Parlement à la consultation directe des citoyens. Il s’agit d’un nouveau pas vers ce que l’on à coutume de nommer – à tort ou à raison – la démocratie électronique.
Pour autant, au Palais Bourbon, l’initiative n’a rien d’une première. Tout au long de l’année les cybercitoyens ont en effet pu participer à plusieurs forums autour de thèmes aussi divers que les OGM, le commerce électronique ou le Parlement mondial des enfants.
Sur le site du Sénat, les internautes pouvaient jusqu’à au 16 décembre dernier, contribuer à la rédaction d’une proposition de loi sur l’utilisation des logiciels libres dans les administrations publiques.
A lAssemblée, on affirme vouloir aller dans le même sens : “Toutes les réactions des citoyens seront communiquées au gouvernement et aux différents groupes politiques.” Des contributions qui, le cas échéant, pourraient amener le législateur à reconsidérer ses positions.
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