Il y a près de quatre mois, l’ART (Autorité de régulation des télécoms) invitait industriels et utilisateurs à faire part de leur réflexion sur le développement en France des réseaux locaux sans fil. Elle publie aujourd’hui sur son site Web la synthèse de leurs contributions.Il ressort de cette étude que l’ensemble des acteurs est très favorable à un assouplissement de la réglementation française concernant l’utilisation des technologies de communication sans fil à courte portée (bandes de fréquences 2,4 et 5 GHz).Cela concerne aussi bien les standards Bluetooth, Wi-Fi (802.11b), HomeRF, actuellement en cours d’exploitation que les technologies Hiperlan 2, 802.11h et 802.11a, en cours de finalisation ou non autorisées en France.
Une puissance limitée et un usage interdit en exterieur
Aujourd’hui, les textes limitent l’usage des réseaux locaux sans fil : la portée des appareils est plafonnée et leur utilisation en extérieure est soumise à une procédure d’autorisation très stricte.L’Autorité de régulation des télécommunication souhaite assouplir cette réglementation. Dans cette optique, elle va engager des discussions avec l’armée française qui exploite les fréquences concernées et l’Agence nationale des fréquences qui les gère.
Un accès haut débit dans les lieux publics
Selon l’ART, il existe une forte demande pour le développement d’accès haut débit à Internet par le bais de réseaux sans fil très localisés. Cela concerne les lieux de passage dense du public comme les aéroports, les gares et les hôtels, mais aussi les régions isolées mal desservies par le câble et l’ADSL. La solution s’avère en effet plus économique que les réseaux de communication de troisième génération (3G) en cours de développement.Les opérateurs de téléphonie mobile mettent cependant en garde l’organisme contre les risques de distorsion de concurrence entre les deux technologies. Si le cadre réglementaire venait à favoriser les réseaux locaux sans fil, cela pourrait nuire au développement de la 3G.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.