Le 1er janvier 2004, le prix des appels passés depuis un téléphone fixe vers les mobiles d’Orange et de SFR sera moins cher pour le consommateur. Cette baisse tarifaire ne résulte pas d’un vaste élan de
générosité des opérateurs. Mais elle est la conséquence directe d’une décision de l’ART du 27 octobre 2003 concernant la charge des terminaisons d’appel fixée par les opérateurs mobiles (Orange et SFR), c’est-à-dire la facturation par ces
derniers aux opérateurs fixes de l’acheminement des appels sur leur réseau.
Une baisse des prix pas totalement répercutée
En vertu des nouvelles dispositions, les tarifs facturés par les opérateurs mobiles (Orange et SFR) aux opérateurs fixes baisseront de 12,5 % au 1er janvier 2004. Or, dans ce jeu de mécano comptable, l’ART
soupçonne France Télécom de ne pas répercuter suffisamment cette baisse tarifaire auprès du consommateur, et de garder une partie des économies réalisées (environ 150 millions d’euros) pour son propre compte. Là où les tarifs auraient dû
diminuer de 8,8 %, note l’ART, la baisse réellement répercutée au consommateur par France Télécom ne sera que de 4,7 %.Toutefois, soucieux de ne pas ‘ retarder toute baisse du tarif fixe vers les mobiles ‘, l’ART a décidé de ne pas s’opposer à la nouvelle évolution tarifaire de France Télécom.L’opérateur historique conteste cette version des faits. Selon lui, la baisse globale du prix des communications ‘ fixe vers mobiles ‘ baissera de ‘ 9 % en
moyenne ‘ dès le 2 janvier 2004. Les tarifs MaLigne vers un mobile Orange ou SFR passeront ainsi de 11 à 10 centimes la minute en heures creuses. Et de 23 à 21 centimes la minute en heures pleines, indique
France Télécom dans un communiqué. Le prix du crédit-temps (paliers de facturation) baisse également de 23 à 21 centimes, pour une durée qui passe de 40 à 30 secondes.
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