Les ados boutonneux ont désormais leur égérie (même si le jeu est en principe interdit aux mineurs). Le joueur incarne Bayonetta, une sorcière amnésique qui tente de recouvrer la mémoire en exterminant des hordes d’anges aux formes impossibles. Ses élégantes petites lunettes tranchent avec sa combinaison de cuir moulant qu’elle met en valeur par un déhanchement résolument provocant. Vous l’aurez compris, Bayonetta ne brille pas par son bon goût. Ni par la richesse de son scénario auquel, avouons-le, nous n’avons pas compris grand-chose, malgré les innombrables séquences cinématiques. Qu’importe : le but consiste à massacrer tout ce qui bouge à l’aide d’armes blanches et d’armes à feu dévastatrices. Bayonetta ajoute à l’arsenal son improbable chevelure, qui se transforme en un objet de persécution : talon aiguille géant, cage à pointe… L’hémoglobine coule à flots au rythme de chorégraphies mortelles, que le joueur effectue en martelant frénétiquement les touches du joypad. Grand-guignolesque jusqu’à l’excès, nerveusement éreintant, le jeu ne brille que par deux aspects : ses graphismes, somptueux, et son bestiaire à la fois original et terrifiant.
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