Forrester Research publie une étude comparative des logiciels de lutte contre les programmes indésirables (adwares) ou potentiellement indésirables (spywares). Une analyse qui arrive à point
nommé, tant les programmes de ce type prolifèrent. ‘ A la fin du XXe siècle, on pouvait compter le nombre de logiciels espions et publicitaires en circulation sur les doigts des deux mains,
se souvient François Paget, secrétaire général du Clusif. De nos jours, on en recense plus de 6 000. ‘ Chez Elior, spécialiste français de la restauration, une trentaine de spywares et
4 000 adwares ont été repérés et détruits après mise en exploitation d’un logiciel ad hoc, acheté il y a trois mois.D’après Forrester, plusieurs fonctions sont à l’honneur, dont la capacité de reconnaître les spywares avant même qu’ils ne soient référencés. Cette fonction est vitale. Selon Pascal Lointier,
président du Clusif, les entreprises sont de plus en plus infectées par des programmes à faible diffusion, et donc plus lentement mis à l’index par les éditeurs. Pour repérer ces programmes non référencés, ceux-ci, à l’instar de
McAfee, mettent en ?”uvre des méthodes heuristiques. Issues de la prévention des intrusions, elles repèrent les programmes non référencés en se focalisant sur leur comportement.
Filtrer les sites Web délictueux
Pour parer les attaques des logiciels potentiellement indésirables, c’est-à-dire détournés de leur vocation, la création des blacklists personnalisées représente un plus. Chez Elior, cette mise en quarantaine
concerne de nombreux logiciels de télémaintenance ou de prise de contrôle à distance, tels VNC ou Damware. Enfin, la lutte anti-spyware ne pourra être totale que si l’on n’adjoint aux outils idoines des techniques
comme le filtrage, afin de bannir les sites Web qui installent des adwares à l’insu des internautes.En détaillant le trio de tête du comparatif de Forrester, McAfee et Webroot répondent à ces critères. Symantec, qui ne brille pas par sa recherche de spywares inconnus, s’en sort, lui, par son architecture
idéale pour les grandes entreprises et l’intégration à sa suite antivirus. Webroot est le seul des trois premiers produits du classement à ne pas disposer à son catalogue de suite de sécurité généraliste. Mais il se distingue grâce à Phileas.
Ce robot logiciel est chargé de traquer les spywares sur le Web, au moment de leur sortie.
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