Google, Microsoft et Mozilla proposent de nouvelles versions de leur navigateur. Ergonomie, vitesse, compatibilité : qui fait le mieux ?
Mi-mars, Google, Microsoft et Mozilla ont chacun lancé une mise à jour majeure de leurs navigateurs respectifs Chrome 10, Internet Explorer 9 et Firefox 4. Ces lancements quasi simultanés illustrent bien les énormes enjeux du marché. Rien d’étonnant puisqu’ils sont, en dehors des systèmes d’exploitation, les logiciels les plus utilisés…Le seul moyen d’attirer de nouveaux clients consiste donc à nous faire changer d’habitudes. Et pour cela, il faut multiplier les arguments de séduction. Mozilla et Microsoft se sont même publiquement chamaillés, le premier déclarant qu’Internet Explorer 9 n’était pas un “ navigateur moderne ” et le suspectant même de jouer avec les chiffres pour se faire passer pour le plus “ compatible ”. Et Google d’observer de loin cette querelle de cour d’école tout en grappillant lentement mais sûrement des parts de marché.Lequel des trois tirera donc le mieux son épingle du jeu ? Pour le savoir, nous les avons confrontés à des tests de rapidité et de sécurité et nous avons observé attentivement leur comportement. Force est de constater que Microsoft a pris le défi au sérieux.La version 9 d’Internet Explorer, en profonde rupture avec la précédente est une bonne surprise, aussi bien en matière de performances que d’améliorations apportées à l’interface… elles-mêmes directement inspirées de la concurrence !
À chacun son public
Aux résultats des tests, l’heure n’est plus au grand écart. Les trois navigateurs prennent en compte les nouveaux standards du Web que sont l’HTML 5 ou le CSS3, ce dernier étant indispensable pour l’enrichissement des pages. Tous trois affichent aussi un niveau de rapidité très respectable. Internet Explorer s’en sort juste un peu mieux sur certains tests tandis que Chrome et Firefox reprennent la main sur d’autres (voir encadré ci-dessous). Chacun a également mis l’accent, à sa manière, sur la protection de l’internaute. L’ergonomie n’est pas en reste, avec des transformations sur les onglets ou encore les fonctions de synchronisation permettant de retrouver son environnement lorsqu’on ne surfe pas depuis son poste habituel.Au final, ces nouvelles versions font souvent jeu égal. La sensibilité de l’internaute à telle ou telle spécificité fera aussi la différence : les extensions pour Firefox, l’aspect épuré et intégré pour Chrome, la sécurité pour Internet Explorer. Une chose est sûre, les trois éditeurs n’entendent pas baisser la garde.
