L’appel d’offres pour la quatrième licence de téléphonie mobile de troisième génération (3G) devrait être lancé comme prévu d’ici à la fin du mois, a déclaré ce vendredi Jean-Ludovic Silicani, président de l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
« Il est quasi-certain que ce sera d’ici à la fin du mois de juillet pour le lancement de l’appel d’offres », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse sur le développement de l’Internet à haut et très haut débit en France.
Après la publication d’un décret fixant le prix de la licence, attendu dans les prochains jours, le gouvernement compte lancer d’ici à la fin du mois un appel à candidatures pour une « mini-licence » de cinq mégahertz réservée à un nouvel entrant, plus cinq mégahertz rétrocédés par les opérateurs existants.
Deux candidats probables
La Commission des participations et des transferts (CPT), chargée de conseiller l’Etat pour l’estimation de ses actifs, a recommandé un prix de 240 millions d’euros, contre une première estimation de 206 millions évoquée par le gouvernement en janvier.
Mais France Télécom a fait savoir qu’il pourrait porter plainte auprès de la Commission européenne si ce montant était confirmé. L’opérateur historique avait déboursé 619 millions d’euros pour une licence complète en 2001, tout comme SFR la même année et Bouygues Telecom en 2002.
Deux autres blocs de cinq mégahertz, accessibles également à tous les opérateurs, seront ultérieurement mis en vente. Jean-Ludovic Silicani a déclaré récemment qu’il y aurait probablement deux candidatures au bloc réservé à un nouvel entrant.
Unique candidat à un premier appel d’offres avorté en 2007, Iliad, maison mère du fournisseur d’accès à internet Free, fait figure de favori, tandis que l’opérateur mobile sans réseau (MVNO) Virgin Mobile a confirmé son intérêt la semaine dernière. Bolloré serait également sur les rangs.
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