Sur l’année 2001, l’Agence nationale pour la valorisation de la recherche (Anvar) a engagé 225 millions d’euros en aide à l’innovation, principalement sous la forme d’avances remboursables, contre 217 millions d’euros en 2000. Au total, ce sont plus de 4 000 sociétés qui ont profité de cette manne, dont un tiers proviennent du secteur des technologies de l’information.Ainsi, malgré un fléchissement de l’investissement privé, l’Anvar a poursuivit son effort d’accompagnement des start-up entre 2000 et 2001. Pour le président directeur général de l’Anvar, Philippe Jurgensen, ” Notre volonté d’investir dans la nouvelle économie provient en partie de l’abandon des marchés. Notre rôle est aussi d’aider des projets moins à la mode. “
260 labels Anvar accordés
Sur ce ” métasecteur “, comme le désigne l’Anvar, on trouve des éditeurs de logiciels, des sociétés de services, de télécommunications, et même d’électronique. En 2001, l’Anvar a porté à 680 le nombre de PME dans lesquelles peuvent investir les 70 fonds de placement pour l’innovation (FCPI) français. 260 labels ont ainsi été accordés l’année dernière. Ces labels permettant ensuite aux entreprises d’augmenter leurs fonds propres, grâce aux investissements de FCPI.C’est dans cette logique de donner de la trésorerie aux PME, que l’Anvar a choisi de financer les entreprises sous forme de bons de souscription d’actions (BSA) en avril 2001. Depuis cette date, l’Anvar a appliqué ce dispositif à 20 dossiers, pour un montant de 9,5 millions d’euros. En 2000, l’Agence pense investir de 30 à 35 millions d’euros sous forme de BSA dans une centaine de dossiers.
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