Les ” créateurs d’entreprise de technologies innovantes ” avaient rendez-vous hier dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne pour la remise des prix du concours organisé par le ministère de la Recherche et l’Anvar (Agence nationale de la valorisation de la recherche).Pour cette troisième édition, 1481 dossiers ont été déposés auprès des délégations régionales de l’Anvar chargées de présélectionner les meilleurs projets.Au final, le jury national présidé par Anne Lauvergeon (Cogema) a retenu 238 lauréats dont huit ont reçu hier un prix spécial des mains du ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg.
Une place de choix pour la biotechnologie
Le palmarès 2001 n’échappe pas à Internet, mais il fait une place de choix aux sciences du vivant, et notamment à la biotechnologie.Depuis sa création en 1999, ce concours et les dotations qui l’accompagnent (77 millions d’euros) ont permis la création de 285 entreprises.Cette année encore, certains projets sont le fruit d’une politique d’essaimage initiée par des acteurs publics ou semi-publics comme France Télécom et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique).Pour Roger-Gérard Schwartzenberg, le succès de cette opération traduit la volonté “d’irriguer l’économie des résultats de la recherche”.
Le nombre d’entreprises créées par des chercheurs multiplié par cinq pour l’année 2000
Dans son allocution, le ministre a ainsi souligné les efforts déployés par l’Etat en matière d’incubateurs publics (au nombre de 31 aujourd’hui), de fonds d’amorçage (pour un montant de 134 millions d’euros) et de réglementation.A ce titre, à la suite des récentes évolutions législatives, le nombre d’entreprises créées par des chercheurs a été multiplié par cinq sur la seule année 2000.
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