Bonne nouvelle pour les start up de l’Internet, et petite révolution pour l’Anvar (l’Agence nationale de valorisation de la recherche). Dorénavant, l’agence financera les innovations de services s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Depuis vingt ans, elle ne s’intéressait exclusivement qu’aux innovations technologiques. Aujourd’hui, un site Web qui propose un nouvel usage peut désormais bénéficier de ses avances remboursables, de ses aides à l’embauche ou d’un financement pour son entrée en Bourse. L’Anvar prévoit même de consacrer aux services 10 à 15 % de son budget, qui s’élève à 1,4 MdF en 2000. Au total, elle espère accompagner cent dossiers cette année, et cent cinquante à deux cents d’ici à trois ans.
Pour mener à bien cette stratégie, l’agence doit se constituer un nouveau réseau d’experts. En parallèle, elle prévoit de mettre en place une cellule de veille qui s’assurera du caractère innovant des projets proposés. Il faudra aussi accélérer les procédures, avec pour objectif de ramener à trois mois le délai entre le dépôt d’un dossier et le premier versement. Car la demande est forte : sur les quatre premiers mois de l’année, plus de deux cents candidatures ont été déposées pour des services B to C ! Les NTIC représentent actuellement 23 % des projets soutenus par l’agence, juste après les sciences de la vie, soit les deux secteurs les plus prisés des capital-risqueurs. Et si l’intention de l’Anvar est suivie de résultats, l’agence pourra figurer comme le principal business angel public en France
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