Le laboratoire national de dépistage du dopage, qui a découvert des traces de substance interdites dans des analyses du dernier vainqueur du Tour de France, Floyd Landis, et de son compatriote Lance Armstrong, a été
victime de piratage. Quelqu’un s’est introduit dans le système informatique du laboratoire dans le but ‘ de récupérer des documents internes, de les falsifier
et de les diffuser ‘, a déclaré au Monde le président de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Pierre Bordry.
Dans son édition électronique du 23 novembre, le quotidien révèle ‘ qu’un témoignage déposé sous serment devant le tribunal de Dallas accuserait l’ex-coureur cycliste d’avoir piraté plusieurs ordinateurs
personnels ‘. La femme d’un des anciens équipiers de Lance Armstrong explique qu’elle s’est vu refuser l’accès à son compte mail alors qu’elle tentait de s’y connecter : ‘ Elle a reçu un message
d’erreur indiquant que le compte était déjà ouvert depuis un autre ordinateur ‘, révèle Le Monde citant un rapport de police. ‘ Lance voulait tout contrôler sur ce qu’on pouvait
dire sur lui et était prêt à le faire ‘, témoigne-t-elle dans les colonnes du journal. A l’époque des faits, elle était soupçonné par Lance Armstrong d’être l’une des sources de L.A Confidentiel, un livre
sur le coureur cycliste dont la parution avait terni l’image.
AOL ayant refusé de lui fournir l’adresse IP de la personne ayant piraté son ordinateur, la femme de l’ancien coéquipier dArmstrong intente un procès au FAI.
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