Comment passer d’un besoin à un logiciel y répondant ? Confrontés à un cahier des charges complexe et ambigu, les programmeurs essaient de couvrir tous les cas. Pour leur simplifier la tâche, Neolis a développé des outils permettant d’automatiser, en partie, la génération de modèles de types UML (Unified Modeling Language), à partir de spécifications en langage courant.Pour cela, la SSII utilise des outils d’analyses sémantique et grammaticale pour obtenir une forme canonique du texte. Cette version normalisée du français sert de base pour la modélisation qui, elle, est effectuée par un atelier de génie logiciel (AGL). “Les gens capables de modéliser en UML sont assez rares, constate Christian Galtier, directeur général. Avec notre méthode, n’importe qui ayant une formation littéraire peut se charger de la forme canonique. La traduction d’un cahier des charges à l’aide de nos outils de génération semi-automatique de texte divise par trois le temps passé à la modélisation.” Néanmoins, la polysémie et l’imprécision de certains termes doivent être corrigées manuellement.
Une méthode adaptée à de nombreuses industries
L’outil de Neolis permet de définir et de déterminer l’importance de chaque terme en fonction de ses liens dans le document. Outre un graphique UML, il génère automatiquement un dictionnaire des mots figurant dans le document, et des statistiques de fréquences. Cette méthode ne se restreint pas à un domaine particulier de l’industrie. Des sociétés aéronautique, de télécoms ou des services publics ont utilisé Neolis.La SSII peut aussi utiliser cette méthode en amont, lors de la mise en place d’un programme de gestion de la connaissance. En effet, avec sa gamme de services, K-Miner, elle recueille, classe et met en forme les connaissances d’une entreprise, avant de les diffuser, par le biais dun intranet.
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