Des interfaces homme-machine bien adaptées passent par des utilisateurs impliqués et une méthodologie.
Le souci de l’ergonomie dans les entreprises vient du constat que certaines applications informatiques ne “prennent” pas. En effet, leur adaptation à un utilisateur détermine leur acceptation, leur succès ou leur échec. L’ergonomie doit donc être prise en compte dès le début du projet. L’initiative vient souvent du “middle management”?” les personnes en contact avec les utilisateurs et ayant des comptes à rendre, en matière de rentabilité, aux directions opérationnelles. Il a pour tâche de convaincre sa hiérarchie du bien-fondé de la démarche et de démontrer le retour sur investissement. Celui-ci se mesure en gain de temps et en qualité de travail.L’ergonomie s’applique surtout à l’interface homme-machine, c’est-à-dire le système tel qu’il est vu par l’utilisateur. Elle couvre deux aspects : l’un, statique, relatif à la présentation ; l’autre, dynamique, se rapportant à la succession des écrans pour visualiser ou saisir des informations. Elle doit être conçue en fonction de l’environnement. La présentation et la saisie de l’information ne peuvent pas s’effectuer de la même manière si l’utilisateur est devant un poste de travail standard ou un assistant numérique, et si l’application concerne une tâche interne ou en relation avec la clientèle.L’ergonomie nécessite donc de tenir compte de tous les facteurs ?” physiologiques, psychologiques, sociaux, objectifs ou subjectifs ?”, liés à la tâche de l’utilisateur. Ainsi, pour une application de gestion de la relation client dans la banque, l’utilisateur, conseiller, peut être au guichet ou au téléphone. Les informations et les opérations sont les mêmes, mais il faut tenir compte de la différence de contexte et de contraintes.