Créé en avril 1999, l’opérateur d’opérateurs LambdaNet s’est déployé à partir de l’Allemagne vers l’Europe de l’Ouest. Il offre des centres d’hébergement de 500 à 1 000 m2 et des liens entre cinquante-deux villes, dont dix-sept en France. Sa clientèle ? Les opérateurs alternatifs, les ISP et ASP, les fournisseurs de contenus, et les hébergeurs.Vu le climat hostile entretenu par France Télécom à l’encontre des nouveaux entrants, l’activité des bureaux de La Défense, à Paris, est assez limitée. Pour Vincent Teissier, directeur de la filiale française, la situation est grave, mais loin d’être désespérée. “Bien sûr, notre business plan est en dessous des objectifs, mais notre Ebitda européen est déjà positif. Sans compter que notre structure de coûts est réduite.”Sur deux cent cinquante employés en Europe, seuls une soixantaine travailleraient en France. LambdaNet alimente près de vingt-cinq fournisseurs de boucle locale, et a multiplié les partenariats techniques IP et MPLS avec Juniper et Nortel pour offrir des raccordements de 2 Mbit/s à 1 Gbit/s par paliers de 1 Mbit/s.
Quatre-vingts clients opérateurs en Europe
La société compterait près de quatre-vingts clients opérateurs en Europe, parmi lesquels Colt, Completel, D2, Telia, Vodafone et WorldCom. En France, elle s’affiche comme un vrai concurrent de LDCOM, bien que ce dernier ne propose pas encore doffres internationales. Louera bien qui louera le dernier…
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