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L’Altos d’Acer opte pour l’Opteron

Le G5350 est la première offre serveur AMD de la société taiwanaise. Cet Altos exploite des Opteron mono ou double c?”ur.

Satisfait de ses résultats sur le marché des serveurs, le constructeur poursuit son entreprise de séduction, particulièrement auprès des PME. L’Altos G5350, présenté à l’occasion de
l’annonce des résultats semestriels, est le premier modèle de la gamme délaissant les plates-formes Intel au profit de l’Opteron d’AMD.Contrairement aux offres de HP, Sun et IBM, il est conçu dans un châssis au format tour et proposé aussi en rack 5U (occupation effective 6U). ‘ Nous le positionnons comme un serveur puissant et évolutif,
d’un bon rapport qualité/prix, à même de faciliter la migration vers le mode 64 bits ‘
, précise Kevin O’Donoghue, directeur Europe division PC et serveurs. Il répondra aux besoins des petits groupes de
travail (services réseau, messagerie, etc.), ou des applications gourmandes en ressources (SGBD, vidéoconférence, etc.).L’Altos G5350 exploite l’architecture Direct Connect et la technologie HyperTransport. Il est décliné en configuration biprocesseur monoc?”?”ur (Opteron de 246 à 252), ou double c?”ur (Opteron 265, 270 et 275).
Huit logements Dimm permettent de porter la mémoire ECC (SDRam DDR 333/400) à 16 Go. La capacité de stockage culmine à 2,0 To (8 x 250 Go) en S-ATA et à 2,4 To (8 x 300 Go) en SCSI. Il existe une option
pour disques SCSI remplaçables à chaud sous forme de deux baies de trois disques.

Une architecture web

Pour la gestion des entrées-sorties, les administrateurs disposent de six connecteurs PCI (4 x 64 bits 100 MHz ou 66 MHz et 2 x 32 bits 33 MHz). En plus des fonctions Raid 0/1, l’Altos
G5350 peut évoluer, si besoin est, vers du Raid 5 et du Raid S-ATA. L’interface GE et l’alimentation redondante sont de rigueur, tout comme les applications visant à faciliter l’installation et l’administration du
serveur.Aux côtés de l’utilitaire de configuration, EasyBuild, figure la nouvelle version 7.0 d’Advanced Server Manager. Le logiciel tire désormais profit d’une architecture Web et permet de mettre en ?”uvre divers
scénarios d’administration allant du bureau distant à la gestion en ligne et hors ligne.

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Rémi Langlet