Lors de sa conférence LiveMiami 2000, qui s’est déroulé du 18 au 20 septembre dernier, Ariba s’est auto-proclamé numéro un mondial des places de marché. Les 150 références qu’il affiche le rangent loin devant ses concurrents. Mais les jeux sont loin d’être faits. Car, comme l’admet son président Keith Krack, seuls 6 % des grands groupes mondiaux réalisent leurs achats par le web. Concentré au début sur les achats non stratégiques, Ariba s’attaque désormais aux places de marché verticales multi-utilisateurs.Pour ce faire, l’éditeur tire parti du partenariat forgé avec i2 Technologies. La place de marché Metal Spectrum a pu ainsi marier ventes aux enchères inversées et catalogues électroniques. ” Nous avons défini 40 000 catégories de métaux avec 400 attributs chacun en dix semaines “, avance son président Bill Murphy.Ariba et i2 misent en effet sur l’intégration de la chaîne d’approvisionnement. C’est là que se situe le grand bond en avant du commerce interentreprises, selon Robert Schult, président de la place de marché agroalimentaire Novopoint. En amont, Transora est gérée par les producteurs, alors qu’en aval, le World Wide Retail Exchange (WWRE) fédère 40 enseignes de la grande distribution. Toutes trois sont clientes d’Ariba et d’i2.IBM, le troisième larron, porte quant à lui les applications d’Ariba et d’i2 sur l’ensemble de ses plates-formes. Arthur Andersen tempère, en révélant que le WWRE opère en interne sur des échanges point à point sans recours à des EAI. Autres freins cités : le calcul des taxes et l’automatisation des transactions.
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