Mettez entre parenthèses l’expression “web agency” et préférez-lui désormais “agence interactive”. Chez les prestataires, l’heure est, en effet, à la convergence des médias électroniques. Et le web, malgré sa prégnance, doit désormais faire une place au WAP et à la télévision interactive. Ainsi, la plupart des web agencies mentionnent déjà cette dernière activité sur leurs plaquettes, alors qu’aucune d’entre elles n’a encore rien réalisé.
Le marché n’en est qu’à ses balbutiements
“Cette tendance s’explique, d’une part, par la similitude des compétences requises entre web et télévision interactive, et, d’autre part, par une demande de plus en plus explicite de nos clients, qui cherchent à intégrer des modes d’accès différents”, justifie Jérôme Léger, directeur conseil chez Pixelpark.”On est en phase de réflexion. D’autant que l’absence de standards techniques freine la mise en ?”uvre “, poursuit Jérôme Léger. Mais, dans les agences web, la réflexion avance vite. D’autant plus vite que tout le monde se précipite pour être présent, voire installé, lorsque tomberont les premières commandes. Se transformer en agence interactive ne coûte pas encore très cher – du moins, si on en affiche uniquement la compétence. Encore faut-il rester au niveau du discours, car il n’est pas encore rentable de monopoliser des compétences sur le sujet. Seules les agences d’échelle européenne comme Pixelpark, Syzygy ou Framfab, présentes en particulier en Grande-Bretagne – le pays européen le plus avancé dans ce domaine -, peuvent se permettre (et donc se targuer) de disposer de véritables spécialistes.
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