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L’ADSL à 2 Mbit/s prêt à s’étendre dans l’Hexagone

Jusqu’ici cantonné aux zones dégroupées, l’ADSL à 2 Mbit/s devrait se développer en France. L’ART vient de donner un avis favorable à une entrée de l’offre dans le catalogue de France Télécom.

L’ADSL à 2 Mbits/s devrait prochainement ne plus se limiter aux zones de dégroupage, c’est-à-dire là où les opérateurs et fournisseurs d’accès s’affranchissent de France Télécom.L’ART a en effet donné, à la fin du mois d’avril, un avis favorable autorisant l’opérateur à proposer une offre d’accès à 2 Mbit/s (128 kbit/s en montée) aux FAI, ce qui rendrait ce débit disponible dans les zones couvertes
par l’ADSL. Jusqu’à présent, le débit proposé par France Télécom plafonnait à 1 Mbit/s.Le ministère de l’Economie n’a semble-t-il pas encore homologué définitivement l’offre ?” cela ne saurait tarder, il se passe en général une quinzaine de jours entre l’avis de l’ART et l’homologation. Il faudra alors encore un
mois avant que la nouvelle prestation n’entre en vigueur.Elle devrait intéresser les fournisseurs qui soit ne possèdent pas d’offres à 2 Mbit/s (Wanadoo, AOL, Club-Internet, Cario), soit aimeraient étendre la disponibilité de leur service à une plus large échelle (Tiscali, Nerim par
exemple).

Tarifs différenciés

Club-Internet n’a encore rien décidé. ‘ C’est à l’étude ‘, précise un porte-parole. Le FAI explique simplement, qu’il lancera début juin un forfait à 2 Mbit/s, à base de dégroupage. Il
sera d’abord disponible en configuration Wi-Fi.Néanmoins, l’offre de France Télécom, telle qu’approuvée par l’ART, ne permettra pas forcément de réduire la ‘ fracture numérique ‘. Les tarifs proposés par l’opérateur historique diffèrent fortement selon la
taille du central téléphonique : 13 euros mensuel par ligne pour les zones denses (plus de 20 000 lignes), 25 euros ailleurs. Cette différence, appelée ‘ dépéréquation ‘, date de la
refonte des offres de gros de France Télécom, en décembre dernier. L’ART avait approuvé cette différenciation, pour favoriser le dégroupage dans les zones moins denses.Neuf telecom, qui mise sur ses propres infrastructures réseau, affirme n’être guère interessé par la future offre de France Télécom. ‘ Le prix sur les répartiteurs peu denses est trop élevé, donc nous nachèterons
pas, sauf cas particulier. Concernant les répartiteurs denses, nous ne serons pas clients non plus, puisque nous avons décidé de dégrouper ces zones ‘
, souligne un porte-parole.

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Guillaume Deleurence