Au premier décembre, les abonnés ADSL parisiens de Free devraient voir leur vitesse de réception passer de 512 à 1 024 kbit/s, sans aucune augmentation de tarif. Cette bonne nouvelle s’ajoute à la surprise déjà créée en octobre dernier par le lancement, par Free, de l’accès ADSL à 512 kbit/s pour 30 euros (197 F) par mois, contre 45 euros (295 F) chez ses concurrents. D’ici à fin mars, d’autres abonnés ADSL de Free devraient profiter du passage à 1 024 kbit/s : dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, en Seine-Saint-Denis, à Caen, Dijon, Grenoble, Lille, Lyon, Nancy, Nantes, Nice, Poitiers, Renne et Rouen. Beaucoup de monde serait concerné, puisque Free affirme avoir ouvert plusieurs milliers de lignes ADSL à 512 kbit/s depuis la mi-octobre. Comment expliquer de tels tarifs ? Le fournisseur d’accès a pris comme prétexte qu’il est aussi un diffuseur de musique et de vidéo ; comme les chaînes de télé payantes, il applique une TVA à 5,5 %, au lieu de 19,6 %, à une grande part de ses abonnements. Les forfaits ADSL moyen débit à 128 kbit/s pour 30 euros (197 F), lancés en octobre par ses concurrents, contribueront sans doute, eux aussi, au développement de l’ADSL en France. Une semaine après leur lancement, ils représentaient la moitié des ventes quotidiennes de forfaits ADSL réalisés par Wanadoo. Tous fournisseurs confondus, le nombre d’abonnements à l’ADSL devrait atteindre 1,3 million fin 2002 contre 430 000 fin 2001, selon France Télécom. n
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