Apparemment convaincue des vertus du logiciel libre, l’Administration française adopte progressivement, pour ses serveurs d’applications, des systèmes d’exploitation autres que Windows. C’est ainsi que la Direction générale des impôts et le ministère de la Culture équipent la plupart de leurs ordinateurs avec Linux, sans doute bientôt suivis du ministère de l’Education nationale. Deux bonnes raisons à ce changement. La première repose sur des questions de coûts. Une version de Linux pour serveur vaut environ 1 300 F (198 ?), contre 2 600 F environ pour Windows 2000 Professionnel. La seconde raison nous est donnée par le ministère de la Culture : “Linux est remarquablement plus stable que Windows, qui se bloque une à deux fois par semaine”, explique Bruno Mannoni, chef du département de l’organisation et des systèmes d’information, qui ajoute toutefois : “Nos PC de bureau, en revanche, restent sous Windows, faute d’une suite bureautique sous Linux aussi puissante qu’Office.”
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