La frustration est bien terminée pour les joueurs de PS3. Avec Killzone 2, ils tiennent enfin LE jeu d’action 3D à même de rivaliser avec l’énorme Gears of War 2 sur Xbox 360. L’aventure débute quelques mois après les événements narrés dans le premier volet. Pour mémoire, dans un futur très lointain, les forces de l’Alliance stratégique interplanétaire (ISA) sont confrontées à l’invasion de la florissante planète Vecta par les Helghasts. Ces soldats frustrés, guidés par Visari, un despote fanatique, accusent le gouvernement galactique d’avoir abandonné leur planète d’origine, Helghan, un monde désolé et hostile. Les forces de l’ISA parviennent finalement à repousser l’assaut des Helghasts mais ces derniers, avant d’abandonner Vecta, subtilisent un arsenal nucléaire. Afin d’éradiquer définitivement Visari et de mettre fin à la menace Helghaste, l’ISA décide de porter le conflit sur leur propre planète. Servi par des graphismes d’une incroyable finesse et des effets spéciaux de particules (explosions, brume, fumées…) inédits sur PS3, Killzone baigne dans une ambiance furieuse et proprement terrifiante. L’action a beau se dérouler dans le futur, les combats acharnés, sanglants jusqu’à la nausée, rappellent les scènes d’action les plus violentes de la Seconde Guerre mondiale, telles que le siège de Stalingrad. Afin d’augmenter le sentiment d’immersion, l’interface est réduite à sa plus simple expression, se contentant d’afficher les munitions restantes pour l’arme sélectionnée. Les blessures sont matérialisées par des projections de sang de plus en plus nombreuses aux abords de l’écran, et pour se soigner, il suffit de rester quelques secondes à l’abri des tirs ennemis. Pas évident tant les Helghasts se montrent subtils. D’autant que la plupart des décors peuvent être détruits, ce qui oblige à rechercher sans cesse une nouvelle couverture et donc à se déplacer. Heureusement, l’ergonomie du jeu se montre irréprochable, même si un petit temps d’adaptation est nécessaire. Le scénario de Killzone 2, bien que classique, réserve quelques surprises, et des séquences scénarisées très originales. Néanmoins, l’essentiel de l’action est basé sur la destruction et l’élimination des forces adverses, de la manière la plus brutale qui soit. Assez basique donc, mais terriblement efficace.
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