Passez plusieurs heures devant son écran… jusqu’à des nuits entières même ! Chez certaines personnes, cela se traduit par un isolement progressif. Aux Etats-Unis, pour désigner les cas extrêmes, on parle de cyberdépendance, une nouvelle pathologie qui n’est pas prise à la légère : comme les drogués du jeu ou du sexe, les cyberdépendants sont soignés dans des cliniques spécialisées.Sans atteindre ces extrêmes, Internet peut occuper une place considérable au quotidien. En première ligne, les adeptes des discussions en direct et des sites de rencontres. Beaucoup peuvent se retrouver piégés par la facilité des rapports sur ces sites, rassurés par l’anonymat qui y règne. Pour certains, les rencontres vont même se transformer en relations extra-conjugales virtuelles.A ranger dans la même catégorie, les adeptes des newsgroups. Ils forment de véritables communautés d’internautes pour discuter et échanger, mais peuvent se trouver happés dans un monde loin de toute réalité. Après une période d’utilisation assidue, ils ont l’impression de connaître tout le monde… mais ce n’est vrai que virtuellement.
L’aventure en continue
Enfin, il y a la communauté des joueurs en ligne. A tout moment du jour ou de la nuit, les joueurs ont la garantie de trouver d’autres accros prêts à entamer une partie. C’est d’autant plus vrai pour une catégorie de jeux qui n’existerait pas sans Internet, celle des univers persistants. Il s’agit d’une sorte de jeu de rôle qui évolue en permanence et auquel participent des centaines, voire des milliers de joueurs.Le principal piège des univers persistants est le temps que l’on peut y passer. Ceux qui y resteront des heures, voire des journées entières auront par rapport aux autres un indéniable avantage : non seulement ils seront bien plus initiés, auront tissé plus de liens avec leurs alliés et connaîtront mieux leurs ennemis, mais, surtout, ils n’auront rien perdu de l’aventure. Bref, les absents ont toujours tort !Enfin, il y a aussi les boulimiques, acheteurs compulsifs, boursicoteurs ou amateurs de téléchargement de MP3 et DivX… le clic de souris, c’est un peu comme le geste du fumeur. Chaque jour et plusieurs fois par jour, le besoin se fait sentir
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