Quelques jours après son arrivée dans les magasins de 25 pays, la Xbox One S a déjà été démontée par les spécialistes d’iFixit. Comme à chaque démontage, ils ont voulu savoir ce qui se cachait sous le boîtier et si la console pouvait facilement être réparée.
La Xbox One S s’ouvre sans souci… mais iFixit regrette que les clips de sécurité soient en plastique. Ils sont du coup plus fragiles que des vis. Une fois le capot ouvert et le cache métallique ôté, les composants sont facilement identifiables. Les spécialistes se sont alors attachés à les comparer avec ceux d’une Xbox One classique.
Première différence, les modules Wi-Fi et Bluetooth ne sont plus conçus par Marvell mais par Mediatek. Le disque dur est différent lui aussi. Sur la Xbox One classique, il s’agissait d’un Spinpoint M8 de Samsung (Sata 2, 5 400 tours/min et 8 Mo de cache) alors que la Xbox One S dispose d’un Spinpoint M9T de Seagate (Sata 3, 5 400 tours/min et 32 Mo de cache). Celui-ci devrait donc amener de bien meilleures performances. Mais son remplacement annule la garantie de la console et nécessite un formatage délicat.
Gros changement : le lecteur Blu-ray. Le DG-6M15 laisse la place à un DG-6M55 de PLDS (Philips & lite-On Digital Solutions Corporation) qui prend en charge les Blu-ray Ultra-HD.
iFixit remarque également que l’alimentation est intégrée, ce qui implique un changement (si le besoin s’en fait sentir) plus compliqué que pour un module externe.
En ce qui concerne la carte mère et les puces, iFixit confirme une révision à la hausse des fréquences de fonctionnement du GPU et un changement de fournisseur pour la RAM : elle est désormais estampillée Samsung (SK Hynix pour la Xbox One).
Finalement, il n’y a que les soucis liés au changement du disque dur qui pénalise la Xbox One S. La console obtient une note de réparabilité de 8/10, comme son aînée.
Source :
iFixit
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