Huawei ne fait plus partie – temporairement, tout au moins, de la Wi-Fi Alliance, ce consortium qui teste et certifie les appareils compatibles avec les standards techniques sans-fil édictés par l’IEEE. Ses membres les plus influents, Apple, Intel, Qualcomm et Broadcom se sont exprimés par voie de communiqué pour justifier cette décision.
« La Wi-Fi Alliance se conforme pleinement à la récente ordonnance du département américain du commerce (…) et a temporairement restreint la participation de Huawei Technologies aux activités de la Wi-Fi Alliance ».
Dans les faits, cette décision n’a que peu d’impact. Non seulement elle ne concerne pas les smartphones déjà sortis mais elle n’aura pas non plus de conséquences sur les prochains modèles du chinois. Huawei pourra continuer à proposer le Wi-Fi sur ses téléphones. En revanche, au moins temporairement, il ne pourra plus participer aux débats techniques sur l’évolution du Wi-Fi.
Deux partenaires de moins pour Huawei
Parallèlement à cette décision, le numéro deux mondial du smartphone s’est lui-même retiré du JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council), un autre organisme regroupant les fabricants de semi-conducteurs et qui définit les standards technologiques pour la RAM et l’USB.
Contrairement à ce qui s’est passé pour la Wi-Fi Alliance, c’est Huawei qui s’est délibérément mis au ban du consortium « jusqu’à la levée des sanctions américaines », précise Frank Yang, son représentant.
Ces deux nouvelles décisions font suite à une première série de déconvenues qui ont vu Huawei se faire écarter de la SD Association ou perdre sa licence Android. Néanmoins, Donald Trump n’a pas exclu de mettre fin à l’interdiction de Huawei en cas d’accord commercial global avec la Chine.
Source : Nikkei Asian Review
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