En décembre dernier,
Last.fm revendiquait 65 millions de morceaux de musique. Sans forcément le droit de les diffuser partout. En signant un accord avec Warner Music, l’une des webradio les plus à la mode
se dote d’une légitimité qui tranche avec les habituels problèmes légaux de cette industrie.Last.fm doit sa popularité à la personnalisation. A l’instar du
Launch de Yahoo!, ce service propose une radio en ligne qui s’adapte au goût de chacun de ses auditeurs. Ceux-ci doivent d’abord indiquer leurs préférences à Last.fm qui va ensuite
leur permettre de noter chaque chanson diffusée. Puis le service corrèle les goûts de ses utilisateurs. Par exemple, si tous les amateurs d’Otis Redding accordent une bonne note aux morceaux d’Aretha Franklin, un nouvel arrivant sur Last.fm
appréciant le premier se verra proposer les chansons de la seconde.
15 millions d’utilisateurs
La webradio revendique ainsi 500 millions de notations de chansons par mois, et a su se bâtir une communauté d’aficionados, estimée à 15 millions d’utilisateurs actifs chaque mois. Une énorme base de
données sur les goûts des internautes qui a, visiblement, attiré Warner Music. La major, au sein de laquelle on retrouve aussi bien Sean Paul que les Ramones ou Phil Collins, va permettre à Last.fm d’utiliser l’intégralité de son catalogue aux
Etats-Unis comme en Europe.Pour la ‘ jeune pousse ‘ londonienne, créée en 2002, il s’agit du premier accord avec une maison de disques. La prochaine étape devrait être celle du service payant. Une version
‘ premium ‘, sur abonnement, sera bientôt lancée, qui devrait permettre d’écouter la musique de son choix sans publicité.
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