J’ai trouvé le copilote idéal. Il ne se trompe jamais (ou presque). Il est capable de me signaler que je vais bientôt passer devant un de ces nouveaux radars automatiques ultramodernes qui vous flashent sans problème un tracteur
à 120 km/h sur l’autoroute ! Il ne hurle pas comme un hystérique quand je colle d’un peu trop près la voiture de devant… D’ailleurs, s’il me lasse, j’appuie sur le bouton et il se tait.Lui, c’est mon PDA. Le même qui me sert d’agenda, de carnet d’adresses, de lecteur MP3… Bien sûr, la transformation nécessite quelques accessoires : un logiciel de navigation avec guidage vocal et un petit
récepteur GPS, à peine plus gros qu’une boîte d’allumettes, pour la localisation géographique.Le tout est vendu séparément. Mais le mieux, pour ceux qui ne disposent pas encore d’ordinateur de poche, est d’acheter l’un de ces kits complets, vendus moins de 800 euros, avec Pocket PC ou Palm. Le
top ? Les modèles vendus avec un GPS Bluetooth, capable de communiquer sans fil avec le PDA (TomTom Navigator avec iPaq h1940, ou Kirrio avec Tungsten T2).
‘ Pourtant, c’était indiqué. Y’avait qu’à suivre les panneaux ! ‘
L’utilisation du système est simplissime. On indique une destination à la machine et elle calcule automatiquement le meilleur itinéraire. Pas besoin de regarder l’écran, c’est une voix féminine (tiens, la dame de
l’horloge parlante a retrouvé du travail) qui vous indique la route. Au début, ça énerve un peu. Mais on finit par s’y faire.Le système s’adapte à toutes les difficultés. Un bouchon, des travaux qui bloquent la route… En quelques secondes, le logiciel recalcule automatiquement un itinéraire à partir de votre nouvelle position.Malheureusement, le système perd parfois les pédales. Exemple, sur autoroute. Pas de sortie à l’horizon, ni à gauche, ni à droite. Pourtant, la petite voix vous annonce, sûre d’elle : ‘ Tournez
immédiatement à gauche. ‘ Ben voyons…C’est que le GPS a ses petites faiblesses et manque parfois de précision. Dans ce cas précis, le logiciel se laisse abuser, l’espace d’un instant, et localise le véhicule sur une départementale qui longe
l’autoroute.Autre exemple. Le lieu : une charmante petite île, célèbre pour ses marais salants. Objectif : traverser ce territoire long de quelques dizaines de kilomètres et parcouru par deux ou trois routes principales. Facile…Mais le PDA, lui, cherche à peaufiner l’itinéraire. Le problème, c’est que notre petite tête électronique ne sait pas faire la différence entre une petite et une grosse départementales. Et nous voilà embarqués sur les
petites routes à travers les marais salants… Charmant, sauf que certaines d’entre elles sont carrément impraticables en voiture. Résultat : demi-tour obligatoire.Là, difficile de ne pas se faire chambrer par l’ex-copilote : ‘ Pourtant, c’était indiqué. Y’avait qu’à suivre les panneaux ! ‘ Tuuut. J’éteins
momentanément mon navigateur électronique. Y’en a vraiment qui ne savent pas apprécier les nouvelles technologies.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.