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La visioconférence n’est pas un réflexe naturel. Elle exige une formation

Cyril SarninResponsable télécoms et multimédiaGPV (fabricant d’enveloppes)

En mettant en place le système de visioconférence de Phonis, nous cherchons à faire entrer le client dans l’usine pour lui apporter un meilleur service. Nous fabriquons des enveloppes à forte valeur ajoutée : elles véhiculent l’image d’une société. Si les équipes de fabrication peuvent discuter directement avec le client tout en travaillant sur l’illustration de son enveloppe, on diminue les risques d’erreur tout en ramenant les délais de validation du BAT (Bon à tirer) à l’ordre de l’heure alors qu’autrefois ils étaient en moyenne de 5 jours. La visioconférence enrichit la communication, favorise l’interactivité et permet de rester sur une chaîne de fabrication entièrement numérique. Reste que ce n’est pas encore un moyen spontané de communiquer : la mise en place du système n’a posé que peu de problèmes et s’est faite très rapidement. En revanche, le cap est plus difficile à passer pour les utilisateurs : prendre l’habitude de faire de la visioconférence plutôt que de téléphoner prend du temps car le réflexe n’est pas naturel. De prime abord, les gens se sentent frustrés par rapport au téléphone, et ceci quelle que soit la qualité de la communication qui, de toute façon, n’est pas en cause. Le problème est culturel et il ne peut être réglé que par des formations de sensibilisation et avec le temps.

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La rédaction