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La Ville de Besançon téléphone sur IP

La Ville de Besançon serait la première ville au monde à basculer l’ensemble de ses communications téléphoniques et informatiques inter-sites sur un seul et même réseau IP.

Cette première lui permet non seulement de réaliser 10 % d’économie sur sa facture téléphonique annuelle, mais également de mettre à la disposition de tous ses employés de nouveaux services de communication homogènes quelle que soit la taille du site raccordé, comme la messagerie vocale centralisée, l’accueil vocal interactif, les annuaires synchronisés, l’intégration de fonctions téléphoniques dans l’environnement Lotus Notes…Mais il est vrai que la municipalité n’était pas partie de rien. Depuis 1994, elle déploie un réseau métropolitain fibre optique à base de commutateurs ATM Fore Systems (groupe Marconi), le Réseau Lumière, qui par étapes successives a interconnecté les sites municipaux, les immeubles éducatifs des écoles primaires aux universités, les sites hospitaliers ainsi que les bâtiments du Conseil général, du Rectorat, du Conseil régional, de la CCI et de l’armée. C’est aujourd’hui un réseau de 70 km de câbles, transportant plus de 1 000 km de fibres optiques, desservant quelque 80 sites appartenant à 9 administrations.Pour le nouveau réseau IP voix et données strictement municipal, il a donc “suffi” d’installer sur ce Réseau Lumière un commutateur Alcatel OmniPCX 4000 basé sur IP et d’équiper chaque employé d’un poste téléphonique numérique “Alcatel Advanced Reflexes IP Phone”, raccordé au réseau Ethernet à l’instar des micro-ordinateurs.En conséquence, la municipalité n’aura plus qu’un seul câblage à gérer pour la voix, les données et les images.Ses communications téléphoniques inter-sites seront gratuites. Quelque 130 abonnements téléphoniques souscrits auprès de France Télécom pourront être supprimés d’ici à fin 2002. Les communications longue distance de même que les communications vers les mobiles pourront être optimisées par la concentration des appels sur un nombre limité de lignes extérieures. Le coût par minute des appels vers les GSM se trouvera diminué de moitié environ. Et de manière générale, tous les coûts de gestion et d’entretien vont baisser. La Ville de Besançon avait jusqu’ici un budget téléphonique de plus de 3 millions de francs par an pour quelque 1500 postes, une cinquantaine de sites et 750 abonnements. Elle consacrera à ce projet un investissement total de plus de 4MF (www.alcatel.fr) (www.besancon.com).

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Jean-Claude Streicher