Les réseaux Wi-Fi, qui se multiplient dans les hôtels, les halls de gare ou les bureaux pour des applications de navigation sur Internet ou de voix sur IP, trouvent également un débouché naturel dans les systèmes de vidéosurveillance
sur IP sans fil. La société Cegelec Secure a ainsi testé sur plusieurs sites des systèmes de vidéosurveillance utilisant les techniques de transmission de flux Wi-Fi et s’apprête à intégrer cette solution à sa gamme de sécurité et de contrôle
d’accès Evolynx.Les plates-formes de test comprennent des caméras analogiques traditionnelles (des caméras IP pourraient être choisies à terme), raccordées à un encodeur Mpeg-4 qui envoie des flux vidéo sur protocole TCP/IP qui sont ensuite transmis
par un pont Wi-Fi vers un enregistreur numérique à disque dur et les postes de visualisation. Les antennes utilisées sont des antennes directionnelles qui portent à 200 m. Cependant, des configurations point à multipoint sont également
possibles grâce à l’utilisation d’antennes omnidirectionnelles.De plus, pour des applications sur des sites de grande taille, certaines antennes peuvent atteindre une portée de 9 km avec la puissance disponible (ainsi, une antenne de 1,5 m de diamètre permet une transmission à 6 km).
Grâce à un débit brut de 54 Mbits/s, la liaison Wi-Fi peut transmettre les signaux provenant de plus d’une dizaine de caméras (grâce à la compression Mpeg-4, la transmission des images de quatre caméras à 25 images/seconde et à
576 lignes par image se contente d’un débit de moins de 8 Mbits/s).
Une solution simple et réversible
‘ En comparaison avec une solution filaire, l’utilisation du pont Wi-Fi se traduit par un matériel légèrement plus coûteux ; mais il permet de réaliser une économie importante en termes de génie civil
et de terrassements ‘, indique Laurent Gacon, ingénieur commercial chez Cegelec Secure. La liaison Wi-Fi permet également de simplifier grandement l’étape d’installation du système de vidéosurveillance.‘ Pour les industriels, l’utilisation des réseaux Wi-Fi présente deux avantages : une facilité d’installation bien supérieure à celle des réseaux filaires, et des possibilités de redéploiement
en fonction des transformations du site industriel ‘, observe Laurent Gacon. Mais l’explosion de la demande pourrait bien provenir des collectivités locales, désireuses d’améliorer la sécurité des sites publics.
‘ De plus en plus de municipalités nous demandent des systèmes de vidéosurveillance sans fil, par exemple pour équiper des parkings lorsque des vols sont régulièrement déclarés. ‘
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