Appelée à devenir un instrument privilégié de communication interne, la vidéo sur intranet se heurte aujourd’hui à l’inadaptation des systèmes d’information. “Pour l’instant, les directions informatiques tentent de réfréner nos ardeurs concernant la diffusion de vidéos sur notre site intranet “, soulignent ainsi certains responsables de communication. En même temps, les contraintes techniques diffèrent en fonction des objectifs de communication. La politique de communication chez Schneider Electric repose sur l’adhésion des salariés, sous forme d’abonnement, à l’intranet d’information Schneider News On Line. Lors de la diffusion d’une nouvelle vidéo, les 2 000 abonnés sont ainsi prévenus par un mail qui contient l’adresse URL de la vidéo et chacun y accède quand il le souhaite. À l’inverse, les Autoroutes du Sud de la France (ASF) souhaitent utiliser la vidéo pour informer régulièrement les salariés sur des événements liés à l’activité de l’entreprise. “Nous disposons de 1 500 PC connectés à l’intranet et de 117 bornes interactives afin de garantir la diffusion des vidéos auprès du plus grand nombre “, commente Alain Metge, responsable du développement intranet-Internet des ASF.
Des contraintes pour chaque mode de diffusion
Les objectifs de communication de Schneider Electric l’ont conduit à adopter un mode de diffusion unicast (diffusion point par point) : “Avec ce mode, le téléchargement de vidéos à la demande est très exigeant en termes de bande passante “, remarque Domi-nique Pingrenon, responsable de la communication. Pour éviter le risque de saturation induit par l’augmentation du nombre d’abonnés, la direction informatique de Schneider Electric réfléchit à un système de réplication du serveur dédié à la vidéo. À l’opposé, si le mode multicast utilisé par les ASF – c’est-à-dire la diffusion simultanée d’une seule et même séquence vidéo vers l’ensemble des postes connectés à l’intranet – se révèle très économique en termes de bande passante, cette solution a mis en évidence d’autres contraintes. “Nous sommes confrontés à l’inadaptation de certains routeurs pour le multiplexage des séquences vidéo “, constate Alain Metge. Résultat, l’utilisation de la vidéo est limitée pour le moment à l’intranet du siège en attendant la remise à niveau des réseaux et l’harmonisation des routeurs.Le choix du logiciel de streaming vidéo répond aussi à des motivations différentes. Schneider Electric a opté, dans un premier temps, pour le logiciel de RealNetworks. “La synchronisation des textes et de la vidéo était plus performante qu’avec l’offre de Microsoft “, précise Dominique Pin-grenon. Mais la gratuité du logiciel de Microsoft fera la différence. L’adop-tion prochaine par Schneider Elec-tric de l’environnement Windows 2000, qui abrite Windows Media 7. 0, va en effet permettre d’éviter les coûts d’acquisition du logiciel de Real-Networks, installé jusqu’à présent sur chaque poste client abonné. De leur côté, les ASF ont choisi le logiciel Windows Media 4. 1 de Microsoft. “Ce logiciel était plus simple pour le déploiement de la partie client “, confirme Alain Metge. La fonction de simulation de routeur virtuel intégrée au logiciel Windows Media 4. 1 devrait permettre aux ASF de diffuser des vidéos en multicast durant la phase d’harmonisation du système d’information. “Cette fonction permet la diffusion en mode unicast entre deux serveurs et restitue le flux vidéo en mul- ticast sur les réseaux locaux déployés en aval des serveurs “, explique Alain Metge.
Trois serveurs de streaming vidéo | ||||
Serveur/Éditeur | Caractéristiques | Prix | ||
Microsoft Windows Media 7 de Microsoft | Client PC ou Mac. | Gratuit, intégré à Windows 2000 Server. | ||
RealSystem Server Intranet 200 de RealNetworks | Client PC ou Mac. Pour 200 utilisateurs simultanés. | 3 995 dollars (4 300 e) pour la version de base. | ||
QuickTime Streaming Server d’Apple | Client PC ou Mac. Serveur de diffusion en flux continu. | Gratuit, intégré à Mac OS X Server. Code source disponible sur : www.publicsource.apple.com/projects/streaming | ||
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