Arrêtons de concevoir des sites Internet dans l’illusoire espoir de gagner de l’argent : nous faisons fausse route. La vérité est ailleurs. Où ? Dans le brevet, tout simplement. Aux États-Unis du moins. Ainsi, McAfee vient d’en déposer un, intitulé ” Méthode et système pour fournir une mise à jour automatisée des logiciels d’antivirus à partir du réseau informatique “. En clair, si une société (Symantec, par exemple) veut proposer un service de mise à jour de son antivirus en ligne, elle est censée demander l’aval de McAfee, voire lui payer des royalties. Il suffisait d’y penser. Plus fort, Oracle détient désormais le brevet intellectuel concernant les systèmes interactifs de gestion de marché, autrement dit les places de marché. Ici, la démarche est différente : l’éditeur a tout bonnement racheté la société qui détenait le brevet depuis plus de quinze ans, et ne se cache pas de l’avoir fait uniquement pour cela. Dans l’absolu, aucune des deux sociétés ne communique sur les raisons qui les ont poussées à détenir ces brevets. Mais rien n’est gratuit : s’il semble peu probable qu’Oracle réclame ses droits en espèces sonnantes et trébuchantes, il pourrait, en revanche, conseiller fortement de choisir ses outils pour développer une nouvelle place de marché. Les brevets de propriété intellectuelle se comptent par millions. Le plus souvent, de nombreuses idées déjà protégées ne rapportent rien à leurs possesseurs, alors quelles pourraient se révéler très lucratives. Alors, fouillons dans les archives, on ne sait jamais, un petit brevet oublié qui traînerait…
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.