Prime Video affiche depuis aujourd’hui, aux États-Unis, des spots publicitaires avant un film ou un épisode de série TV. Il peut même y avoir des interruptions au milieu du programme. Le tunnel durera de 2 à 3 minutes 30 par heure, ce qui est bien moindre qu’à la télévision traditionnelle ou chez d’autres services de streaming, explique Amazon dans un document visé par le Wall Street Journal.
Tout bonus pour Amazon
Pour ne pas avoir à subir ces réclames, les abonnés Prime sont invités à payer 3 $ de plus chaque mois. En intégrant de la publicité chez l’ensemble de ses clients, Amazon joue sur du velours : les publicités diffusées sur le service Prime Video seront vues par 159 millions de spectateurs chaque mois ; c’est bien davantage que les 29 millions d’utilisateurs actifs mensuels de la formule avec pub de Netflix.
Sur Prime Video, les annonceurs ont accès à un bassin bien plus large de paires d’yeux et donc de clients potentiels pour leurs produits. Netflix aurait envisagé de procéder de même, c’est à dire d’imposer la publicité à tous ses abonnés, en faisant payer plus cher la suppression de la pub. Mais finalement, la plateforme a préféré mettre en place une formule « Essentiel avec pub » abordable… et relever les prix de ses autres offres.
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En France, les publicités Prime Video devraient apparaitre à partir du 10 avril, selon NPA Conseil. Cette nouvelle stratégie va certainement déplaire à de nombreux abonnés Prime, mais au bout du compte Amazon décrochera la timbale : d’après Bank of America, les revenus publicitaires issus de Prime Video rapporteront 3,2 milliards de dollars par an, à cela s’ajoutera 1,6 milliard des poches de ceux qui voudront pas voir de pub sur le service.
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Source : WSJ
