Anne Sinclair, qui vient d’intégrer Netgem, part en croisade au sein de l’Association pour la télévision numérique terrestre (TNT), dont elle est la déléguée générale, aux côtés de Jérôme Seydoux (Pathé), son président, et dans laquelle apparaissent également Lagardère Média, France Télévision, Bolloré, AB Groupe et NRJ. Interview. La TNT est-elle en danger ?On entend beaucoup de voix pour dire que c’est infaisable. Beaucoup moins ceux qui ont envie de la voir émerger. Et parmi eux des industriels, des éditeurs et des distributeurs. C’est une nouvelle télé qui va émerger. Elle proposera au moins trente chaînes pour 80 % de la population et des services interactifs. Loft Story a montré que le téléspectateur n’a plus forcément envie de rester passif devant son écran de télévision.Que faut-il pour qu’elle soit réussie ?Tout d’abord qu’elle intéresse le public, au contraire du câble et du satellite. Pour cela, il faut une offre d’au moins quinze chaînes gratuites. Ensuite, les équipements doivent être économiquement abordables. Enfin, un acte de foi. C’est ce que nous faisons avec nos adhérents.Avez-vous eu des contacts avec TF1, M6 ou Canal Plus, qui ne défendent pas vraiment le projet ?Lassociation est ouverte à tous.
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