Lors de la conférence chinoise sur la sécurité SyScan360 qui a eu lieu début juillet à Pékin, des participants étaient invités à pirater la voiture. Il y avait 10 000 dollars à la clé pour les gagnants.
Les vainqueurs ? L’équipe « Yo » de l’université de Zhejiang en Chine. Les jeunes hackers ont profité d’une faille de sécurité de l’application mobile pour klaxonner, déverrouiller les portes, faire des appels de phares, actionner le toit ouvrant alors que la Tesla S était en train de rouler. Malheureusement pour eux, les hackers n’ont en fin de compte reçu que 1707 dollars (10 600 yuans) plutôt que les 10 000 dollars prévus ! La raison de ce rabais est très simple : l’équipe n’a pas réussi à ouvrir les portes de la machine et n’a pu accéder à la cartographie moteur dans le délai imparti. Le hack du véhicule n’est donc que partiel.
La firme Tesla s’est félicitée des vulnérabilités révélées lors de ce concours. « Bien que Tesla ne soit pas associé à cette manifestation, nous soutenons l’idée de fournir un environnement dans lequel les chercheurs en sécurité responsables peuvent nous aider à identifier des vulnérabilités potentielle » a déclaré Tesla Motors au Chicago Tribune. Evidemment, toutes les failles trouvées par les participants ont été communiquées au constructeur.
Une implantation en Chine difficile
En ce moment, la compagnie automobile américaine subit une grande campagne de presse, spécialement en Chine, expliquant que les Tesla ne sont pas très sûres d’un point de vue informatique. L’appli mobile étant particulièrement visée.
Rappelons que le milliardaire Elon Musk, fondateur de Paypal et de Tesla Motors, tente de s’implanter en Chine avec ses voitures électriques depuis avril 2014. Paradoxalement, ce concours de hack avec ses résultats en demi-teinte reste pour lui et son entreprise plus que bienvenu en termes de communication.
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