Que m’inspire Skype ? Un sentiment qui ressemble à la ‘ tentation de Venise ‘, l’état d’esprit dans lequel on se trouve face à un rêve ou à un désir, qui n’est pas forcément inaccessible, mais
que l’on refuse de réaliser pour de plus ou moins bonnes raisons.Dans notre entreprise, qui se trouve être multisite, la VoIP constitue évidemment un thème de réflexion. En ce qui me concerne, je suis souvent tenté d’utiliser Skype. Mais les règles de bonne utilisation des technologies dans
l’entreprise nous l’interdisent, sachant que l’usage massif de Skype aurait pour effet de saturer les canaux de communication.Si on regarde le problème sous un autre angle, Skype pourrait être abordé comme un véritable projet d’entreprise. Cela nécessiterait alors une adaptation claire de l’architecture réseau à un moyen de communication
résolument moderne, peut-être même trop. Ce qui explique pourquoi, à ce jour, nous ne nous sommes pas encore lancés dans cet exercice, techniquement complexe et politiquement périlleux.Dans le monde de l’entreprise, le simple fait d’évoquer Skype, ou MSN Messenger, fait immédiatement ressurgir la facette obscure de la chose. Dans le meilleur des cas, on l’ignore, car il relève, aux yeux des DSI,
de l’utilisation personnelle. Dans le pire des cas, on le bannit et on l’interdit.Le type d’utilisation de Skype dépend de l’activité : tantôt téléphone, tantôt logiciel d’IM pour rester en contact avec les équipes lors de réunions ?” c’est toujours plus ‘ correct ‘ de
‘ skyper ‘ son interlocuteur plutôt que de déranger la salle entière en téléphonant.Mais je ne désespère pas qu’un jour la généralisation d’un outil comme Skype soit autorisée, ce qui réduirait les coûts et améliorerait l’efficacité.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérienceProchaine chronique mercredi 15 février
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