Selon IDC (International Data Communication), le marché historique des PGI a changé. La cible des multinationales et des grands comptes, qui a fait son succès, arrive à maturité : la plupart des cent trente-cinq entreprises industrielles, qui emploient plus de deux mille salariés, sont désormais équipées. Et quant aux cinq cent trente-cinq grands comptes français, ils ne représentent que 4,7 % des projets de progiciels initialisés début 2000. Parallèlement, IDC prévoit que le marché du commerce électronique représentera, en France, 277 milliards de francs en 2003. Mieux, au niveau mondial, le cabinet d’études Forrester Research estime que le seul marché du B to B, qui qualifie les échanges interentreprises, devrait atteindre 1 500 milliards de dollars en 2004.C’est surtout avec la connexion de leurs offres aux places de marché électroniques que les éditeurs de progiciels de gestion intégrés pourraient dégager des marges intéressantes. Leur mode de facturation va du simple abonnement mensuel ou annuel à la facturation à la transaction. Ou, tout simplement, il s’établit en fonction du volume global des transactions opérées sur la place de marché.Les entreprises tirent de gros bénéfices de ces lieux d’échanges. Elles profitent d’opportunités commerciales et peuvent réduire leurs frais en consolidant leurs achats, comparer les offres des fournisseurs et effectuer des enchères. Malgré un développement encore lent en France, les places de marché électroniques ont bel et bien démarré. Oracle vient d’annoncer environ seize réalisations, qui couvrent l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. SAP a lancé plusieurs places de marché verticales en Europe, parallèlement au démarrage de son partenariat avec Commerce One.
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