Car la volonté du premier fournisseur d’accès à Internet est d’entrer dans tous les foyers, américains ou non, et par le biais, évidemment, du poste de télévision. Cette idée avait déjà fait l’objet de plusieurs accords industriels autour du projet AOL TV. Déjà, en février 1999, AOL annonçait des négociations avec DirecTV/Hughes Electronics pour permettre aux 7 millions d’abonnés du service DirecTV (chaînes de télévision diffusées par satellite) d’utiliser le même décodeur pour recevoir des programmations télévisées et pour naviguer sur Internet par AOL. Il n’est pas encore question de haut débit, puisque l’accès Internet se fait par les lignes téléphoniques, pour la voie montante mais aussi pour la voie descendante.
Depuis le lancement de cette collaboration, de nouvelles avancées ont concrétisé l’offre d’AOL sur les set-top boxes. Le fournisseur d’accès Internet a conclu des partenariats avec Philips Electronics pour la construction des boîtiers et avec Network Computers pour l’interface logicielle, qui permet à la fois la réception des programmes télévisés et l’accès à Internet et aux contenus AOL TV. Ces boîtiers auront à la fois une entrée RTC et la possibilité dêtre connectés par ADSL. Gageons qu’ils seront bientôt équipés d’une prise DOCSIS, compatible avec les modems-câbles…
Avec les contenus de Time Warner, AOL pourra parachever son projet de télévision interactive avec tout ce que cela comporte : vidéo à la demande, pay-per-view, téléchargement de fichiers, possibilité de regarder des émissions à tout moment sans être tributaire des horaires. Le tout accompagné de publicités permettant de commander directement des produits ou des services, ou de stimuler une réelle interactivité entre la consommation d’un média et celle des biens et services.
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