Vrai mais de façon imperceptible.Pour bien appréhender le phénomène, rappelons qu’une connexion ADSL est caractérisée par deux débits. Le débit entrant correspond à la quantité de données que l’on peut recevoir, soit jusqu’à 20 mégabits par seconde. Le débit sortant, inférieur au premier, à celle que l’on peut émettre vers Internet. Dans la majorité des offres ADSL, il est d’au moins 800 kilobits par seconde (kbit/s). Or, pour fonctionner, la téléphonie sur Internet (ou VoIP) exige un débit de 64 kbit/s. Soit une toute petite partie du débit sortant, a fortiori du débit entrant, ce qui explique que les appels téléphoniques passent inaperçus. A une exception près, toutefois. Quand la connexion est assurée par la technologie Re-ADSL, le débit montant maximal est de 128 kbit/s. On peut alors sentir un réel impact de la VoIP sur la qualité de la connexion. En revanche, plusieurs astuces garantissent la qualité des communications VoIP. La voix numérisée est prioritaire sur le réseau Internet sur lequel elle transite sous la forme de paquets de données. Dans les zones en dégroupage total, l’opérateur contrôle les communications de bout en bout. Il peut alors attribuer une gamme de fréquences différente à chaque service transporté sur les câbles téléphoniques : une pour la téléphonie, une pour la TV, une autre pour les données. Grâce à cette technologie de canaux virtuels, il n’y a aucune dégradation d’un service causée par l’utilisation des autres. Dans le cas du dégroupage partiel, la priorité des paquets de voix s’applique
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