Selon l’Autorité de régulation des télécommunications, le chiffre d’affaires des télécoms en France (8,179 milliards d’euros tous opérateurs confondus) a augmenté au deuxième trimestre 2001 de 12,8 %, par rapport au même trimestre 2000. En volume, le trafic a crû de 28 %. La progression des recettes par rapport au premier trimestre 2001 atteint 3,3 %. Il est vrai qu’en milieu d’année 2001, le ralentissement économique commençait tout juste à se faire sentir. Il sera intéressant de comparer ces résultats avec ceux de la fin 2001.
La croissance du fixe est surtout due au trafic internet
La téléphonie fixe représente 47,7 % du chiffre d’affaires des opérateurs (3,8 milliards d’euros). Elle comprend les appels vocaux et les communications internet, l’accès par modem restant largement majoritaire, le câble ne touchant que quelques milliers de foyer, l’ADSL démarrant tout juste et la boucle locale radio étant encore en projet. La croissance annuelle du secteur est limitée à 1,4 %, et est surtout engendrée par le trafic internet qui progresse de 30 %. Désormais, la téléphonie mobile atteint 2,5 milliards d’euros, soit 30,4 % du chiffre d’affaires total, en progressant de 25,6 % par an.L’ouverture des télécoms a suscité l’apparition de nombreux concurrents de France Télécom, qui ont attiré 4,8 millions d’abonnés. L’interconnexion de leurs réseaux et la vente de minutes de gros a constitué un marché de 1,7 milliard d’euros (+ 19 %). Parmi les autres postes en forte croissance, les liaisons louées ont généré 0,58 milliard d’euros (+ 29,5 %), et les terminaux et équipements 0,53 milliard d’euros (+ 66 %). L’hébergement et la gestion de centre d’appel sont en chute libre (- 46,1 %), suivis des renseignements, des annuaires et de la publicité (- 34,4 %).
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