Regarder sur le Web les émissions ou séries qu’ils ont ratées à la télévision rentre dans les m?”urs. Les internautes sont ainsi 52 % à regarder la catch-up TV, dite télévision de rattrapage, d’après une étude réalisée au
mois d’octobre 2008 par l’agence de publicité GroupM (1).Canal+ à la demande,
M6Replay, Arte+7, 24/24 TV (France Télévisions) et, bientôt,
TF1… De nombreuses chaînes proposent de tels services, gratuitement, sur le Net ou via les
bouquets ADSL des FAI. Ces télés de rattrapage ont semble-t-il trouvé leur public.25 % des internautes se présentent même comme des utilisateurs réguliers de ces services. Les séries américaines ont la faveur du public. 35 % des utilisateurs déclarent utiliser la télévision de rattrapage pour voir (ou
revoir) des épisodes déjà diffusés. Viennent ensuite les programmes d’informations (31 %), puis les émissions pratiques (28 %) comme le coaching ou la décoration et, enfin, les documentaires (27 %). Bonnes
dernières, les séries françaises ne sont regardées sur le Web que par 13 % des internautes.
Pas de cannibalisation de la télé classique
Malgré ce plébiscite, la catch-up TV ne nuit pas au petit écran. Ses fans l’utilisent à 76 % pour regarder les programmes qu’ils n’ont pas pu suivre à la télévision lors de leur diffusion. 56 % des
personnes interrogées vont même revoir en ligne tout ou partie des émissions qu’ils ont commencé à suivre sur l’audiovisuel classique.Enfin, 56 % des utilisateurs réguliers de la télévision de rattrapage déclarent que ce nouveau mode de consommation n’a pas changé le temps qu’ils passent devant le petit écran. Il a même augmenté pour 30 % des cas.L’agence GroupM conclut que, pour les clients, il y a ‘ peu ‘ ou qu’il n’y a ‘ pas de cannibalisation vis-à-vis de la consommation de télévision en
linéaire ‘. Les marques peuvent donc toujours acheter des écrans publicitaires sur les chaînes de télévision ou trouver des ressources complémentaires sur la catch-up TV, puisque ces utilisateurs cliqueraient 10 à
30 fois plus sur les formats publicitaires de cette nouvelle télévision que sur les formats classiques (bannières) ayant court sur Internet.
(1) Sondage réalisé auprès d’un panel de 765 Français, âgés de 16 à 60 ans, entre le 24 et le 29 octobre 2008.
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