Passer au contenu

La technologie VXA d’Ecrix séduit par sa fiabilité

Subissant moins de contraintes physiques, ses bandes supportent aussi des déformations.

Trop nombreux, les acteurs de la sauvegarde sur bandes en environnement ouvert ? La saturation du secteur n’a pourtant pas empêché la percée encourageante d’Ecrix – 25 000 lecteurs livrés depuis mai 2000. Créé en 1996 par l’un des fondateurs de Storagetek, ce constructeur mise sur une technologie propriétaire fiabilisant les opérations de lecture et d’écriture.Par rapport aux technologies existantes, la première distinction apparaît au niveau du stockage des données sur la bande. Les pistes sont, en effet, morcelées en 387 paquets. Les têtes de lecture récoltent les données contenues dans chacun d’eux et les consolident au fur et à mesure dans le buffer du lecteur. Selon Ecrix, ce mécanisme garantit la relecture des bandes altérées. Avec les technologies classiques, la piste doit être rectiligne pour que la lecture s’opère bien. Ici, la déformation potentielle de la bande n’influe que sur la difficulté de reconstitution des données, qui reste constamment possible.

Pas de contraintes physiques

L’autre principale distinction concerne les lecteurs. La vitesse de défilement de la bande varie, en effet, en fonction de la densité des flux de données transmis par le serveur. Lorsque celle-ci est faible ou que la zone est altérée, la vitesse du lecteur diminue. La bande n’est alors pas soumise aux contraintes physiques découlant des phases de ” start and stop “, ces arrêts répétés suivis de rembobinages, qui interviennent lorsque le buffer n’est pas assez rempli.Au final, ces deux systèmes fiabilisateurs font des adeptes. “En un an, non seulement nos lecteurs ne sont jamais tombés en panne, mais, de plus, nous n’avons pas eu besoin de changer une seule bande”, explique Jean-René Testu, responsable du groupe système et réseaux de Socotek. Cette société spécialisée dans le contrôle technique a déjà remplacé 30 % de ses quelque cent vingt lecteurs DAT, jugés “très peu fiables”. “Il fallait changer les cartouches tous les trois mois. Faute de quoi, nous n’arrivions pas à sauvegarder les données ou à relire les cassettes”, ajoute- t-il. Un gain considérable pour l’entreprise, même si les cartouches Ecrix sont plus chères que celles utilisées par les lecteurs DAT – 250 francs, contre 60 francs pour une capacité de 6 Go.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Vincent Berdot